~ Chambre De Dysis Darechves ~

Toujours en compagnie de Shua, Dysis atteint finalement l’hôtel où il logerait pour le reste de son séjour ici. Un portier attendait à la porte. Dès qu’il aperçut le gérant de la Irish AirLines, il s’inclina, le saluant d’un bas mouvement de tête. Dysis le lui rendit alors qu’il passait les portes, puis fit signe à son esclave de le suivre. Il traversa le grand hall sans se presser. La pièce était vivement éclairée, un lustre de cristal immense tachetait les murs d’ombres moirées. Murs qui étaient décorés avec un certain raffinement. Des tableaux, probablement des reproductions d’œuvres mondialement connues comme des Renoir, les ornaient.

La dame responsable de la réception de l’établissement salua Dysis de vive voix, qui lui répondit avec un sourire. Il quitta ensuite le hall, entrant dans le large couloir qui menait aux ascenseurs. Sa chambre était au quatrième étage. Il entra puis tint la porte pour que Shua puisse entrer. Une fois cela fait, il relâcha la porte qui vint se mollement se fermer. Il appuya sur un bouton où était inscrit un « 4 ». L’ascenseur s’éleva et il suffit de quelques secondes avant que la montée ne prenne fin. Les portes s’ouvrirent, il passa devant, guidant son esclave. Ils traversèrent ensemble deux autres couloirs avant de s’arrêter devant la porte 424.

Dysis tira une carte clef de sa poche, ouvrit la porte de sa chambre et y entra. Le hall, un simple et court couloir, n’était là que pour contenir la garde-robe. La salle de bain se trouvait juste à gauche de la porte d’entrée. Au centre de la pièce trônait un immense lit, assez large pour permettre à deux personnes d’y dormir tout en conservant une place assez large. Il y avait une petite table de chevet de bois de chaque coté du lit. Sur chacune d’entre elle, une lampe. Plus loin, dans la partie la plus large de la chambre qui faisait office de salon, il y avait trois sofas. Deux à trois places, un conçu pour une seule personne. Près de ce dernier se trouvait une table où un téléphone avait été posé. En face des divans, il y avait une télévision dont l’écran était d’une taille impressionnante. Sur le mur du fond avaient été installées trois immenses fenêtres, donnant une vue périphérique sur l’ensemble de la cote est de l’île.

Il y faisait frais car une des fenêtres avait été laissée ouverte. Les rideaux de soie censés la recouvrir virevoltaient devant, ondulant au rythme des coups de vent. Shua entra, Dysis referma la porte puis alla directement fermer la fenêtre, avant que l’ambiance ne devienne trop froide. Il se retourna ensuite vers son esclave.

« Tu peux t’asseoir, fit-il remarquer en désignant un des divans présents dans la pièce. Je reviens. » Et il laissa son esclave seul dans la partie centrale de la chambre. Il ne ferait pas long, juste le temps de trouver la trousse de premiers soins dont il se servirait pour soigner la blessure de Shua.

Il se rendit donc dans la salle de bain. Sur le mur de droite, tout près du miroir a qui avait été concédé plus de la moitié de l’espace, il y avait une armoire. Dysis l’ouvrit en entreprit la recherche de ce qui serait nécessaire pour soigner un bras…

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 18/11/2006

[Dsl du retard >.<]

Le portier n’avait pas prit la peine de saluer le jeune Shua.

Il devait se douter qu’il s’agissait bien d’un esclave, et on ne saluait pas les esclaves ici après tout. Shua se mordit la joue, détestant cet irrespect et cette absence de considération en rapport avec les « esclaves. ». Ils étaient des hommes avant tout non? Il se laissa guider jusqu’à l’ascenseur, et ne se fit pas prier pour y entrer. Il n’aimait pas le regard que les gens de la réception et ceux présents dans le hall posaient sur lui. Il resta droit, ne s’appuyant pas contre le beau bois de l’ascenseur. Il était complètement absent, ou plutôt distant. Il n’avait guère envie de passer ses journées au milieu de personnes qui le regarderaient de nouveau comme un animal… Même s’il en avait l’habitude.

Puis ils arrivèrent enfin au 4e étage, et Shua suivit de nouveau son maître à travers 2 couloirs, assez longs, ou du moins il lui parurent plus longs qu’ils ne l’étaient en réalité. Sa blessure se réveillait et lui faisait de nouveau mal comme lorsque le marchand l’avait fouetté. Il entra dans la suite qui lui parut réellement immense. Il n’avait pas l’habitude. Il était toujours amené dans deux petites suites, ou des chambres à peu prés normales, pas de grandes suites. Mais il ne laissa rien paraître de sa surprise et s’assit là où lui indiqua son maître.

Il le vit s’éloigner mais ne dit rien.

Il regardait à peine autour de lui, grimaçant de temps en temps à cause de la douleur qui se faisait de plus en plus en présente…

[Pas grave. ^_^]

La direction de l’hôtel n’avait pas lésiné sur l’organisation. Tout était rangé, le plus précisément possible, pour permettre aux clients de se retrouver rapidement. Cela était des plus utile, dans la situation présente. Dysis tenterait de se souvenir de parler aux gérants de l’établissement et ainsi leur faire part de son appréciation. Il n’eut qu’à ouvrir les portes de l’armoire, à jeter un bref regard sur ce qu’il y avait à l’intérieur. Directement au centre se trouvait une rangée de bandages, de différentes tailles et matériaux. Dysis prit le premier qui lui tomba sous la main. La sorte de bandages à utiliser n’était pas sa priorité, dans le moment. Il devait faire vite. Pas que l’idée de voir un esclave souffrir lui déplaisait, mais il n’avait pas acheté Shua pour que ce dernier reste couché à la journée longue, plaidant de se sentir faible ou malade.

Il prit ensuite une bouteille de désinfectant, de l’alcool à friction s’il visait juste. Tout près se trouvait un bocal rempli de morceaux de ouate. Il le prit également. Il trouva près du bain une petite serviette. Il s’en saisit, ouvrit le robinet, régla l’eau à température élevée puis passa l’étoffe sous le jet. Le tout serait utile pour nettoyer la plaie.

Il quitta par la suite la pièce, revint vers Shua. Ce dernier grimaçait de temps à autres. Dysis ne pouvait qu’imaginer ce qu’il pouvait ressentir, personne ne l’ayant jamais blessé de la sorte. Si ses subalternes ne le respectaient pas, ils le craignaient tout de même. Lever la main sur lui, de quelque manière que ce soit, revenait à provoquer leur propre mort. Il était si simple de détruire la vie de quelqu’un. Et Dysis savait comment s’y prendre.

Une fois à la hauteur de l’esclave, il vint s’asseoir à ses cotés. Tentant de se montrer le plus doux possible, il entama un examen sommaire de son bras.

« Si je te fais mal, dis-le-moi. » Jusqu'à présent, la gentillesse forcée dont il faisait preuve s’avérait convaincante. Il fallait continuer sur cette lignée, enfin, pour un petit moment du moins.

La blessure ne saignait plus beaucoup, cela était bon signe. Cependant la coupure était nette, la chaire à vif. La douleur devait sans doutes être lancinante. Il essayerait de ne pas l’aggraver. Il prit la serviette imbibée d’eau chaude, entreprit en premier lieu de nettoyer les bords de la plaie, de les débarrasser du sang séché qui s’y collait. De temps à autres, son regard se posait sur le visage de Shua, veillant à ce que celui-ci n’ait pas l’air plus mal en point que ce n’était maintenant le cas. Il passa ensuite à la désinfection. Il prit un carré de ouate entre ses doigts y versa de l’alcool.

« Désolé, mais ça risque d’être douloureux. Et je ne pourrais pas y faire grand chose… »

Il passa la ouate sur la blessure, laissant une traînée d’alcool sur celle-ci. Cela ne devait pas être agréable, supposait-il. Il faisait de son mieux, mais il n’était pas médecin ! En fait, il souhaitait se tenir loin de tout ce qui avait attrait à la médecine en général. C’était quelque chose qu’il n’appréciait pas, voilà tout.

Un moment passa, pendant lequel Dysis se concentra sur sa minutieuse tâche, ne regardant plus l’expression de Shua.

[Désolé, ce post est plutôt moche mais j’ai pas l’habitude de décrire des trucs de médecine. ^^’’’ J’espère que ça fait du sens quand même. XD]

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 18/11/2006

[Désolé,désolé,désolé,désolé,désolé…. X10000 ]

Shua se laissait donc faire sans rien dire.

Le maître n’était pas brutal . Shua se doutait bien que le maître ne faisait pas cela par simple charité, mais parce qu’il ne souhaitait pas que sa nouvelle acquisition tombe aussi vite malade. En imaginant que sa plaie s’infecte , par exemple, et quelle fasse monter une forte fièvre ? Le maître n’apprécie pas, Shua en était certain. Rien que pour cela il aurait bien aimé être malade… Mais la perspective de retourner au refuge pour esclaves ne l’enchantait guére, alors il se débrouillerait pour ne pas être malade.

Dysis était revenu avec de l’alcool et du coton.

Il le regarda prendre le rond de coton et y déposer de l’acool, avant que celui ne le passe sur la plaie. Il grimaçait légèrement mais rien de bien grave, il avait l’habitude de la douleur! Il se laissa donc faire, ayant retiré sa chemise et laissant son torse bien à la vu de son propriétaire. Il fallait bien avoué que c’était un très beau jeune homme, assez bien entretenu pour un esclave et pour son caractère particulier.
Il attendit que le maître termine, et regarda sa plaie. C’était pas très beau, mais déjà un peu mieux que tout à l’heure.

« Merci »

A noter dans les annales!!!

Le jeune esclave venait de dire « merci », à son maître. Il ne l’avait pas regardé pour autant, il n’avait pas fait un geste de soumission pour autant, mais c’était pas trop mal pour un début! Le maître n’avait pas intérêt à changer d’attitude, selon le jeune homme , sinon lui aussi changerait…

[Post minable désolé]

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