Nom : Darechves [Petite note de prononciation : Da-ré(il faut rouler le « r »)-tchvez (j’aurais essayé de faire simple XD)]
Prénom : Dysis [Tout le monde sait comment le nom Isis (comme la déesse égyptienne) se prononce ? Faut juste rajouter un « d » devant…]
Surnom : Dyz, mais encore faut-il être proche de lui pour de permettre de l’appeler ainsi.
Age : 25 ans
Origines : Gaéliques, il est donc natif d’Irlande.
Orientation sexuelle : Bisexuel, bien qu’il ait toujours eu des préférences pour les jeunes hommes.
Profession : Gérant, depuis la mort de son père, d’une multinationale de transport aérien.
Physique : Dysis est un homme débordant de charisme. Ses cheveux d’un noir de jais sont généralement en bataille. De trop nombreuses mèches, frivoles et indomptables, coulent devant ses yeux et masquent souvent son regard. Regard qui gagnerait sans doutes à être remarqué, puisque ses yeux sont d’un azur aussi pur que celui du ciel. Il a besoin de lunettes pour lire ou travailler sur des documents, enfin, pour faire tout ce qui demande une vue de proche. Le reste du temps, il porte ses verres sur sa tête. Chacune de ses oreilles est percée, sur toute la longueur du cartilage, d’un anneau massif d’étain noir. Son visage est plutôt pointu, son menton et son nez étant profilés, rendant ses traits plus fins à l’œil qu’ils ne devraient l’être. D’ailleurs, son corps entier est formé ainsi. Ses traits sont délicats, ses muscles, sous un vêtement, ne se voient pas trop. Ils existent pourtant, et sont taillés comme dans de la pierre. Dysis porte une attention particulière à son corps et sa forme physique le préoccupe beaucoup, aussi ne se gêne-t-il pas pour développer sa musculature. Il est mince, ne tolèrerait pas une once de graisse sur son ventre ou ses jambes. Il est assez perfectionniste sur ce point. Coté habillement, la richesse de ses vêtements se voit dès le premier regard. Pas besoin de porter grande attention à ses ensembles pour savoir que les tissus et la confection on du lui coûter les yeux de la tête. Pourtant, il a l’argent pour, alors pourquoi s’en priver ? Les habits prestigieux, reflétant tant son importance que son arrogance, sont ses péchés mignons.
Caractère : Dysis est un excellent comédien. S’il n’avait pas fait carrière dans la gérance d’entreprise, il aurait pu être engagé comme acteur dans les plus grandes pièces de ce siècle sans difficultés. Il est stratège et quelques moments d’attention à l’intention de celui avec qui il s’entretient lui diront comment agir avec lui. Il se comporte comme on voudrait qu’il se comporte, tout simplement. Il peut ainsi se montrer très aimable, sourire et rire aux plaisanteries, faire preuve de diplomatie pointilleuse, veiller à ce que tout se déroule comme il nous convient. Mais voilà, il n’est pas comme cela dans sa vie de tous les jours… En affaire principalement, mais également dans sa vie personnelle, il est un perfectionniste de nature et aime que tout soit exécuté comme il l’entend. S’il arrive un pépin, il trouvera assurément une solution. Il est fier, trop fier même, et tire de cela une grande arrogance qui peut irriter son entourage, à force… Il aime obtenir ce qu’il désire. Lorsqu’un discours n’est pas assez persuasif, il peut s’imaginer milles et unes façons d’arriver à ses fins… et, plutôt deux fois qu’une, ces idées sont assez tordues. Il est sadique, sadique et intelligent, et cela représente un mélange terrifiant. Cela montre-t-il une petite pointe de folie ? Possible, enfin, il ne le nie pas, il ne s’impose pas de limites. Pour faire bref, Dysis pourrait être décrit comme un manipulateur qui tient son art au seuil du sadisme, tout en le camouflant sous d’agréables apparences. Un être redoutable en soi…
Un peu plus : Il est un virtuose du piano, il voue pour cet instrument une passion dévorante et veille à ce qu’il y en ait toujours un à sa portée. Il jouera pour qui voudra bien l’entendre, et pas besoin de lui verser un quelconque salaire. La simple joie de faire danser ses doigts sur les touches d’un piano valent tous les salaires de musiciens.
Histoire : Dysis naquit en Irlande, en tant que second et dernier fils des Darechves. Son frère, Faolàn, était plus vieux que lui de quatre ans. Son père, Colm, venait d’entrer en service en tant que gérant de la compagnie Irish AirLines, une multinationale donnant dans le transport aérien et les vols de plaisance en partance et en destination de l’Irlande au moment où Dysis est né. Sa mère, Pheori, s’était faite femme au foyer affin d’élever au meilleur de ses capacités ses enfants.
Son enfance fut plutôt banale… Il grandit en idéalisant les figures masculines l’entourant, soit son père si haut placé dans l’économie du pays et son frère qui était l’un de meilleurs de son école. Il se dépassa donc dès son plus jeune âge dans tous les domaines scolaires, voulait dépasser son frère le plus rapidement possible et ainsi pouvoir avoir une chance de rattraper son père. Cette facilité à apprendre fit mûrir en lui des sentiments donc la fierté sans borne et l’arrogance avant même qu’il atteigne les dix ans. Il défiait l’autorité quand bon lui semblait, contredisait ce qu’on lui apprenait (et donnait à l’occasion de meilleurs résultats que ceux proposés par les professeurs). On voyait en lui un géni rebelle, un non-conformiste.
Son adolescence marqua un tournant dans sa vie. À cette époque de la vie, tous le sachent, les émotions sont mélangées et imprécises, les protagonistes ne savent plus où se mettre, quoi faire, comment agir… Ce fut une période d’essais-erreurs pour Dysis, qui ne gênait pas pour tester toutes sortes de choses et mettre cela sur le compte de son âge… Il fit donc un bond dans le monde de la sexualité, tenant dans ses bras tantôt une femme plus vieille de cinq ans que lui, tantôt un jeune homme de sa classe, tantôt une pucelle. Charismatique comme il était, il n’était pas difficile de multiplier les conquêtes, féminines ou masculines. Car Dysis était vraiment sans tabous.
Jusqu'à ses vingt et un ans, il tenta presque tout coté sexualité. Ce fut à ce moment qu’il prit conscience de son goût prononcé pour la dominance, pour les relations avec des hommes. Joyeux mélange… En parallèle, il allait à l’université en gestion financière, ayant l’intention de reprendre l’industrie de son père une fois la retraite de ce dernier prise. Mais ce moment arriva bien plus rapidement que ce qu’il aurait imaginé. Son père mourut dans un accident d’aviation. Alors qu’il était sur un vol privé transportant d'impérieux homme d’affaire en direction du quartier général de la Irish AirLines, le pilote fit une fausse manœuvre et envoya l’avion valser vers la terre ferme avant de s’écraser dans un champ. S’ensuivit une gigantesque explosion qui tua tous les occupants du véhicule sans exceptions. Quelques jours plus tard, pour ne pas causer le déficit ou tout simplement la chute de la compagnie, Dysis entrait dans le métier, à la place de Colm.
Les premiers mois de travail furent des plus ardus… Dysis du faire sa place parmi les employés du vétéran qu’était son père et qui n’acceptaient pas de se faire diriger par un jeunot au début de la vingtaine… On le disait sans expérience et sans avenir, les insultes à son égard se faisaient monnaie courante et les rumeurs fusaient. En tant que fils de Gaël qui se respecte, il était vibrant de fierté aussi les médisances de son entourage de travail n’en vinrent pas à bout. Sa volonté était sans borne, principalement car il ne voulait pas laisser une si belle occasion passer. S’il pouvait arriver à se faire un nom au sein des grands hommes d’affaires, sa vie, et de ce fait la mort de son père, n’aurait pas été vaine.
Ce fut au bout de trois années d’acharnement excessif que Dysis grimpa les échelons, un par un, gagnant le parti et la fidélité de ses employés. Il se fit stratège, se forgea un esprit manipulateur qui fut des plus utiles. Les négociations entre compagnies étaient nombreuses et habituellement hostiles. Mais Dysis était loin d’être un bon perdant. En fait, passer en sonde place lui était insoutenable. Il allait maintenir son habitude selon laquelle il obtenait toujours ce qu’il espérait avoir. Et ce peu importe les moyens employés. Et Dieu sait qu’il avait de l’imagination quant aux moyens de persuasion à utiliser…
À ce jour, l’empire, car il s’agit bien d’un commence de cette envergure, de la Irish AirLines s’étends sur toute l’Irlande et ses environs, se rapprochant plus à chaque heure du monopole absolu des vols au-dessus de la région. Mais voilà, depuis la mort de Colm, son fils ne s’était accordé aucune vacance, souhaitant récupérer la compagnie avant qu’elle ne sombre dans le désordre sombre et le tourbillon de la faillite. De ce fait, il approchait à grand pas du burn-out. Il avait grand besoin de vacances. Ce fut un de ses contacts qui lui suggéra une île dans un archipel éloigné où les clients, en plus de passer un séjour dans un petit paradis terrestre, pouvaient s’acheter une sorte d’esclave, un jouet avec qui passer leur temps. Ce dernier point retint l’attention de Dysis. Il remit la compagnie entre les mains de son plus fidèle associé, soit la seule personne en qui il avait confiance dans le monde des finances, et pris quelques semaines de congé.
