Esclave délaissée [pv]

Tsuki se trouvait au fond du magasin, dans une cage mal nettoyée. Cela faisait si longtemps qu'elle était là, qu'elle ne se souciait même plus de ce qui l'entourait : elle savait l'emplacement exact des objets du magasin, les mimiques des vendeurs... Une seule chose changait en permanence : les allées et venues des esclaves. Il n'y avait qu'elle qui était restée plusieurs années dans ce magasin. Elle se demandait d'ailleurs pourquoi on ne l'avait toujours pas "jetée". Peut-être pour qu'elle soit celle qui recevait la colère des vendeurs et clients mécontents.

Elle avait essayer plusieurs fois de s'échapper grâce à la maigreur de son corps. Cependant, on la rattrapait à chaque fois. Mal nourrie, elle ne pouvait aller loin. Du coup, elle s'était résolue à rester là où elle se trouvait. Attendant la fin. Parfois elle disait un mot, mais les vendeurs la frapper toujours pour qu'elle se taise.

La seule chose positive du séjour dans ce magasin était qu'elle avait étoffé un peu son vocabulaire. Mais elle ne comprenait toujours pas comment s'assemblait les mots. Elle ne conaissait que des mots simples et les choses abstraites lui étaient toujours difficile à assimilier.

Un autre jour banal. Du moins c'est ce que Tsuki pensait. Un nouveau client était rentré dans le magasin...

Kaori parti, Scott ne savait plus quoi faire. Son ancien maître avait dû le reprendre pendant qu’il avait le dos tourné. Et à l’heure qu’il était, ils devaient être loin. La présence du jeune Japonais manquait atrocement au guitariste. Ils avaient partagé tant de choses ensemble… Maintenant, Scott était seul et s’inquiétait pour son petit Kaori. Ce garçon était si mignon. Il aurait tant voulu le retrouver et tenir ses promesses sur le fait qu’il l’emmènerait en Angleterre. Mais c’était trop tard. L’autre brute qui avait été le maître du garçon l’avait kidnappé et il n’y avait plus rien à faire. Le monde était trop vaste pour le retrouver.

C’était donc avec cet état d’esprit que Scott passa deux semaines enfermé dans l’hôtel de l’île. Mais il se dit que c’était bête de gâcher d’aussi belles vacances. Surtout qu’il y avait d’autres esclaves dans la boutique. Peut-être qu’en achetant un autre, il se sentirait un peu mieux, même si le nouveau ne pouvait pas remplacer Kaori…

Alors l’Anglo-irlandais sortit enfin de l’hôtel avec qu’une idée en tête, s’acheter un autre esclave. Un qui ressemblait un peu à Kaori. Un qui avait besoin d’aide, qui avait souffert dans le passé. Scott avait le cœur sur la main. Il aimait aider. Et s’il pouvait aider l’un de ces esclaves, il le ferait. Donc, arrivé devant la boutique, il y entra et de nouveau, ce sentiment de tristesse l’accabla. Voir tous ces garçons et toutes ces filles dans des cages… Ca lui donnait envie de vomir. Ca lui faisait mal au cœur.

Mais il surpassa ce trouble et avança dans l’une des allées. Son regard se posait sur les esclaves enchaînés ou enfermés, ou bien les deux. C’était vraiment ignoble de faire cela. Mais que pouvait-il faire ? S’il achetait tous ces esclaves, on se douterait de quelque chose. Alors que s’il en achetait un, cela ferait au moins un de sauvé.

Son regard balayait les cages jusqu’à se poser sur un esclave. Non, une esclave. Scott était attiré par les garçons mais là, cette jeune fille lui plaisait beaucoup. Il la trouvait si mignonne avec ses cheveux roses et cet air innocent sur le visage. Elle avait l’air jeune et si triste. C’était décidé, le choix du guitariste allait sans doute se porter sur elle.

Il s’approcha donc de la cage et s’accroupit devant pour être au niveau de la jeune fille qui se trouvait de l’autre côté des barreaux. Elle était mal nourrie et battue la pauvre, cela se voyait. Scott ne lui ferait pas de mal. Il ne voulait que l’aider. Il regarda autour de lui et voyant qu’aucun vendeur n’était dans les alentours, il passa une main entre les barreaux d’acier et la tendit vers la jeune esclave.

« Viens me voir ma puce. Je ne te ferai aucun mal. » lui dit-il doucement.

[Je sais pas trop si je met en pensée ou pas, car il faut quand même savoir parler pour penser :/ ]

C'était un jeune homme svelte. Ses cheveux châtains soyeux, ses yeux bleux furent ce qui attisa la curiosité de Tsuki. Cependant, c'était un acheteur. Un maître qui venait acheter un esclave. Encore un qui ne remarquera passera devant elle sans rien voir.

La jeune esclave ferma les yeux après s'être blottie au fond de sa cage. Il était rare que le vendeur ne vienne pas l'embêter : il devait s'occuper surement d'un nouvel arrivage d'esclave.

Elle entendit le jeune homme se déplacait dans le magasin. Il devait certainement être en train de voir quel serait le meilleur esclave. Il passa devant la cage. Tsuki savait que ce serait un jour banal come les autres. Des allées et venues, sans changement. Pourtant les pas s'étaient arrêter. Elle ouvrit les yeux et vit le visage du jeune homme : il avait l'air calme, doux.

« Viens me voir ma puce. Je ne te ferai aucun mal. » lui dit-il doucement en lui présentant une main.

Elle était étonnée qu'on lui adresse la parole, mais méfiante aussi. Ce n'était pas la première fois qu'on tendait la main, pour la voir de plus près et la jetée par la suite. Cependant... Il y avait dans son regard quelque chose de différent des autres, ce qui incita à Tsuki de s'approcher, mais pas trop.
"Qui ?" dit-elle. Elle ne pouvais pas trop s'exprimer ayant un vocabulaire peu éttoffé. Beaucoup de monde s'était enervé contre elle à cause de cela. Mais elle voulait juste savoir qui était la personne se trouvait devant elle. Ni plus ni moins.

[ Tu peux mettre les pensées si tu veux. Je pense que même si on ne sait pas parler, on a une certaine façon de penser, peut-être pas avec des mots mais avec autre chose... Je sais pas lol ]

Scott regarda la jeune esclave s’approcher un peu plus de lui mais en laissant tout de même une distance de sécurité. La pauvre était craintive. Quoi de plus normal d’un côté en étant enfermée dans une cage comme une bête sauvage. De plus, on ne devait pas être tendre avec elle. Il n’y avait qu’à voir son teint diaphane et ses joues légèrement émaciées. Le propriétaire des lieux ne devait pas dépenser beaucoup d’argent pour nourrir les esclaves qui se trouvaient ici. Ils devaient être plus battus que nourrir.

Le jeune guitariste ne comprenait pas qu’un endroit pareil puisse exister. S’il était venu en vacances ici, c’était pour avoir quelqu’un qui pourrait lui tenir compagnie. Il avait bien entendu parler d’un endroit où l’on offrait la possibilité de choisir une personne pour passer ses journées, mais jamais on ne lui avait dit que c’était une boutique d’esclaves. Il avait plus pensé à un club d’hôtes ou quelque chose dans ce genre là.

La jeune esclave aux cheveux magnifiques ouvrit la bouche pour prononcer un unique mot : qui. Sur le coup, Scott n’en comprit pas le sens et s’imagina même que la petite parlait une langue étrangère à la sienne. Mais soudain, l’idée qu’elle ne devait plus avoir l’habitude de parler lui vint à l’esprit. Alors peut-être était-ce pour cela qu’elle ne parlait pas beaucoup. On devait la battre lorsqu’elle prononçait un seul mot.

« Je m’appelle Scott. » dit-il en ramenant sa main à l’extérieur de la cage et en s’asseyant à même le sol pour pouvoir lui parler.

Les vendeurs, s’ils le voyaient, pouvaient bien comprendre qu’il veuille faire connaissance avec la jeune fille avant de l’acheter. L’acheter… Scott préférait employer les mots 'acheter sa liberté' même s’il voulait la garder près de lui durant un temps.

« Et toi, comment t’appelles-tu ? » demanda t-il, toujours avec la même voix calme.

[Bon je vais essayer de trouver une façon de pensée... Peut-être un système de pensées par images, mais les idées abstraites vont être dures à faire passer. Enfin, on verra ça en temps et en heure ^^"]

Le "visiteur" à premier abord, n'avait pas l'air d'avoir compris la question. Mais quelques secondes plus tard il répondit : « Je m’appelle Scott. »

Tsuki compris qu'il avait réussi à saisir le sens de sa question. Ils arrivaient à communiquer un minimum. Pas comme les vendeurs...
*Tsuki devant un vendeur qui tenait un fouet.*

Le dénommé Scott avait sortit sa main de la cage, et s'asseya. Il paraissait vraiment calme et posé. Tsuki osa s'approcher un peu plus, jusqu'au point où en tendant un bras, il pouvaient se toucher. Non seulement la cage l'enfermait, mais elle la protégait : de l'ironie à l'état pur.

« Et toi, comment t’appelles-tu ? » demanda t-il.

Apperement, il lui avais posé une question d'après le ton de sa voix mélodieuse. Elle essayait de décortiquer les mots.
*Toi : image de Tsuki dans un miroir.
Appelle : se réentends demander le nom du jeune homme.*

Elle se désigna et pris un regard interrogatif. Le jeune homme ne dit rien : c'était sûrement ce qu'il voulait, connaître son nom.

"Tsu... ki..."

[ Fais de ton mieux ^^ ]

Scott regarda la jeune fille se désigner, comme si elle n’avait pas compris la question. Et là encore l’idée qu’elle ne parlait pas sa langue vint à l’esprit du guitariste. Peut-être qu’effectivement elle ne comprenait pas ce qu’il lui disait. Ou du moins, si, elle comprenait mais juste parce que la question était des plus normales. Ce fut pour cela donc que la belle esclave reprit la parole et prononça une nouvelle fois un unique mot. Mot ou plutôt prénom. Tsuki… C’était mignon. Cela avait un côté calme, rempli de douceur. Certainement d’origine japonaise.

« Tsuki… » répéta t-il d’un air songeur. « C’est vraiment très beau. »

Remarquant que la jeune fille était assez proche pour qu’il puisse la toucher, Scott tendit de nouveau la main entre les barreaux et cela de façon à ne pas lui faire peur. Il glissa ses doigts dans ses beaux cheveux roses avant de les descendre vers l’une de ses mains. Il prit celle-ci dans la sienne et la garda sans la serrer. Comme ça, si elle le souhaitait, elle pouvait la retirer.

« Tu veux sortir d’ici, avec moi ? » demanda t-il.

Tout en disant cela, il avait désigné Tsuki, puis la sortie de la boutique avant de se désigner. Ce serait plus facile ainsi de se faire comprendre si, effectivement, la jeune fille ne le comprenait pas. Et puis, il lui laissait la possibilité de refuser. Il ne voulait pas lui imposer son choix même si, à son avis, la jeune Japonaise ne refuserait pas une chance aussi grande pour enfin sortir de cette boutique miteuse.

[Merci, j'en aurais besoin ! ]

Tsuki ne comprenait pas tout ce qu'il disait, mais la tonalité de sa voix laissait entendre qu'il voulait l'appaiser. Et puis après avoir caressé ses cheveux il lui prit une main. Sans la serrer, avec douceur.

"Sortir ?"

Elle vit de suite ce qu'il voulait dire. Partir enfin de cette cage à oiseaux. Ne plus voir l'expression dégoûtée des gens passant devant elle. Plus de maltraitance de la part des vendeurs.

Elle se rapprocha vivement du jeune homme, serra la main de Scott et de l'autre agrippa un barreau. Elle ocha vivement la tête avec un air suppliant.

"Oui ! Sortir !"

Quel bonheur ! Elle allait pouvoir enfin partir. Même si c'est avec un inconnu, ce qui lui importait était de partir, maintenant qu'elle avait cette possibilité. Et puis le jeune homme n'avait pas l'air de lui vouloir du mal.

Un vendeur était venue voir pourquoi un esclave faisait un tel rafus. Tsuki l'avait ameuté en parlant aussi faire et elle se tassa dans sa cage.*Vendeur avec fouet. Mauvais.*

- Vendeur : " Vous voulez quoi M'sieur ? Z'êtes là pour acheter un de ces zouaves ?" Demanda-t-il à l'homme assis par terre.

Scott sourit devant le comportement de Tsuki. Elle était si mignonne et si enthousiaste de sortir. Le guitariste la comprenait. La pauvre devait être enfermée dans cette boutique depuis longtemps. Lorsqu’elle verrait la lumière du jour, elle serait heureuse. L’Anglo-irlandais lui offrait tout ce qu’elle voudrait. Une nouvelle vie allait souffrir à elle.

Alors, lorsque le vendeur arriva, le jeune homme leva la tête pour le regarder. Il n’avait pas l’air d’être très intelligent le pauvre. Rien qu’à l’entendre parler on le devinait. Mais malgré cela, il faisait peur à Tsuki. Pour la rassurer donc, Scott serra sa main dans la sienne, lui faisant comprendre par ce geste qu’elle n’avait rien à craindre.

« J’aimerai l’acheter. » répondit-il en désignant la jeune esclave qui était de l’autre côté des barreaux.

Il porta la main de la jeune Japonaise jusqu’entre deux barreaux d’acier et y posa un baiser avant de la lâcher. Il se redressa ensuite pour être à la hauteur du vendeur et pouvoir lui parler de façon plus polie.

« Est-ce que cela vous suffit-il ? » demanda t-il en sortant une liasse de gros billet de son porte feuille.

Il se doutait que la réponse était positive mais il préférait tout de même demander.

Tsuki était terrifiée par le vendeur, mais n'osa pas par peur de lâcher la main du jeune homme. Elle lui avait donner toute sa confiance au moment où il lui proposa de sortir. Elle ne comprit pas trop pourquoi il lui baisa la main mais commenca à paniquer lorsqu'il la lui lâcha. Elle s'était avancée au plus près pour voir si il n'allait pas partir sans elle.

- Le vendeur : "Vous la voulez... elle ? L'autre qui parle pas ? Vous savez mon p'tit monsieur, y'a de meilleurs choix avec ce que vous proposez là. Y'a jamais personne qui l'a voulue l'autre : sais pas parler, trop sale, trop sauvage."

La jeune esclave ne comprenait pas tout, mais elle avait saisie qu'on parler d'elle.

"Pas seule... Plus seule." Ce fût tout ce qu'elle put dire avant que le vendeur la fasse taire d'un regard.

Scott soupira aux paroles du vendeur. Pourquoi cherchait-il à discuter le choix du guitariste ? C’était Tsuki qu’il voulait et pas un ou une autre. Il était vraiment tombé sous le charme de la jeune esclave. Elle était si mignonne. Et dès qu’elle sortirait d’ici et retrouverait sa joie de vivre, elle serait encore plus belle. Le jeune homme allait tout faire pour qu’elle soit la plus magnifique possible.

« Il vaut mieux quelqu’un qui ne sait pas parler que quelqu’un qui ne dit que des bêtises, vous ne croyez pas ? » rétorqua t-il, faisant référence bien sûr au vendeur.

Mais celui-ci étant des plus bêtes, allait-il comprendre l’allusion ? Scott se fichait que Tsuki ne savait pas parler, qu’elle était sale ou bien sauvage. Il allait faire son éducation et prendre soin d’elle. Elle serait sa petite princesse. L’Anglo-irlandais voyait déjà tout ce qu’il pourrait lui offrir. Elle allait être heureuse avec lui. Il n’en doutait pas.

« Ouvrez lui sa cage. C’est elle que je veux. » dit-il en prenant la main du vendeur et en y posant la liasse de billet, laissant voir qu’il était bien décidé.

Le vendeur n’avait pas compris que l’allusion de « celui qui ne dit que des bêtises » lui était destinée. Voyant la liasse de billets de billet dans sa main, il ne prit pas la peine de continuer à discuter son choix. Même si il n’aurait plus de souffre-douleur qui ne rechigne pas pendant quelques temps, ce bel argent et la bouche à nourrir en moins ne pouvaient que lui faire plaisir.

Vendeur : « Compris M’sieur. » Et sur ces mots il ouvra la cage.

Tsuki voyant le vendeur ouvrir la cage, se précipita derrière le jeune homme, le seul qui lui avait parlé sans hausser la voix. Elle se raccrocha à ses vêtements et regarda le vendeur avec inquiétude, de peur d’avoir fait une mauvaise action.
Elle regarda ensuite son sauveur qui lui souriait paisiblement.

Elle s’aperçue qu’elle ne croyait plus en ce jour, pouvoir sortir de ce taudis, ce marché d’esclaves. Pendant ces trois années, la seule chose qu’elle eu connue avait été ce magasin. Ses souvenirs avaient commencé à s’estomper.

Ces jours-là allaient être révolus. Malgré qu’elle eu encore peur des gens qui l’entouraient, elle sentait qu’elle pouvait faire confiance à Scott. Ce jour était devenu un nouveau point de départ.

Scott attendit que le vendeur s’exécute puis, dès que la cage fut ouverte, il accueillit Tsuki contre lui, la laissant s’accrocher à ses vêtements puisque, visiblement, ce geste avait pour but de la rassurer. Il lui sourit calmement. Sa bonne humeur était revenue malgré le fait d’avoir perdu Kaori. Il avait maintenant cette jolie jeune fille qu’il allait aider. Premièrement, un tour à l’hôtel pour une bonne douche… Non, un bon bain chaud ! Ca allait la relaxer après tout le temps qu’elle avait passé dans cette boutique puante.

« Tu vas être traitée comme une princesse avec moi. » lui dit-il en lui caressant les cheveux.

Il ne savait pas si ce qu’il disait allait être compris par la jeune fille mais tant pis. Au moins, au ton de sa voix, elle pouvait comprendre qu’il était plein de bonnes attentions envers elle. Elle allait vraiment être traitée comme une princesse. Scott allait lui acheter les plus beaux vêtements qu’elle voudrait, lui offrirait tout ce dont elle avait besoin et surtout, lui apprendrait ou lui paierait des cours pour qu’elle apprenne à parler.

« Aller Tsuki, on sort d’ici. Tu n’y reviendras plus. » lui assura t-il en la prenant par la main et en l’entraînant vers la sortie.

Arrivés dehors, ils s’éloignèrent légèrement de la boutique avant de s’arrêter. Le guitariste savait que cela faisait longtemps que Tsuki était restée dans cet endroit miteux et qu’elle n’avait pas vu le dehors depuis plusieurs mois, voire années. Il la laissait donc admirer.

« On va aller à l’hôtel pour que tu te laves et ensuite, on ira faire un tour si tu veux. » expliqua t-il en montrant l’hôtel que l’on voyait au loin puis les magasins.

[je te laisse créer le topic si tu veux ^^]

Tsuki ne pus s’empêcher ce qu’il voulait dire. Le mot « princesse » ne lui évoquait rien, mais il avait une jolie sonorité. Cependant « traitée ». Ce mot, elle l’avait maintes fois entendu sortir de la bouche des vendeurs avant qu’ils ne viennent la punir. Elle espérait que ce ne serait pas la même chose avec Scott.

Elle se laissa guider jusqu’à l’extérieur et du plisser ses yeux à cause de la grande différence de luminosité entre le magasin et dehors. Elle réussit cependant à les ouvrir et s’émerveilla de la beauté du paysage. Cela ne pouvait que lui plaire, vu les trois années passées dans une presque obscurité.

Elle lâcha les vêtements du jeune homme et marcha un peu. Elle s’accroupit pour regarder des oiseaux piailler. Tsuki se retourna et ne pus s’empêcher de sourire à son nouveau propriétaire.

C’est alors qu’il lui parla d’hôtel en désignant une grande « boîte » et un tour correspondait apparemment aux toutes petites boîtes à côté. Elle hocha une fois de plus de la tête pour confirmer ce qu’il disait. Elle le suivrait partout. Personne ne pourrait l’en empêcher. C’était son sauveur après tout. Elle apprendrait à parler et à l’aider dans ce qu’il ferait. Il y avait tellement de chemin à faire avant cela !